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by Céline

Céline Hervé-Bazin, PhD

Céline Hervé-Bazin écrit depuis son enfance. Poèmes, petites histoires, scénettes de théâtre, elle aime les mots. A neuf ans, elle veut être « poète » et à 14 ans, elle termine son premier roman. Elle a écrit de nombreuses pièces de théâtre et plusieurs romans du fantastique à l’épopée historique. Elle obtient son doctorat sur la communication au sujet de l’eau et les femmes en Sciences de l’Information et de la Communication du CELSA / Paris-Sorbonne. Elle a enseigné dans différentes universités et donné des conférences dans de nombreux pays et institutions des cinq continents dont l’ONU Eau, l’UNESCO, etc.

 

Céline est également l’auteure de plusieurs articles scientifiques publiés ainsi que de livres sur l’eau (Editions Autrement, IWA Publishing). Elle a travaillé pour Lyonnaise des Eaux puis la Commission européenne avant de se lancer à son compte en 2011. Elle propose des services de conseil en communication d’écrivain aux entreprises, communes, associations, organisations non gouvernementales, agences de communication, magazines, etc.

 

En 2016, Céline découvre Tahiti et la spiritualité polynésienne qui change sa manière de vivre. Elle propose des séances de coaching, des stages d’initiation et des supports dédiés au bien-être de soi. Elle a publié le guide « Je suis manaïfique. Initiez-vous au Mana, l’énergie sacrée polynésienne » avec le soutien du Haut-Commissariat de Polynésie française et trois publications aux éditions Guy Trédaniel : l’Oracle du Mana, l’Oracle de Vaiana et Le Pouvoir du Mana. Elle anime régulièrement des méditations et des formations en ligne.

Depuis octobre 2023, Céline est installée Rabat où elle a grandi. Elle a créé ANAMANA, Maison de communication éditrice de créativité pour synthétiser ses quinze années d’expérience en enseignement et recherche, et d’expertise en communication, édition et coaching.

Avec mon installation au Maroc, j'ai été "obligée" de créer ma boite, histoire d'avoir une carte de séjour ! Ca m'a surtout poussé à débloquer des peurs sur l'entrepreneuriat et un aboutissement de plus de vingt ans. Dès mon adolescence, j'ai voulu créer ma boite. J'ai fait l'expérience de l'entreprise et j'ai vite compris mon goût pour l'entrepreneuriat favorisant l'expression de ma créativité et de mon expertise.  Je suis également passionnée par la transmission, l'enseignement, la recherche et la création. Cette conviction est continuée par mon métier de coach où j'aide à faire germer des idées, des projets, une vérité en soi... ANAMANA est l’aboutissement de ce voyage intérieur et extérieur.

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Parlons visible et invisible

Depuis une dizaine d’années, le chamanisme est entré dans l’entreprise. De nombreux coachs viennent proposer leurs services étant également, chamane, des intermédiaires entre les mondes visibles et les mondes invisibles. Les chamanes s’invitent également dans les grandes écoles et des formations universitaires proposent d’enseigner l’approche scientifique de ces capacités inconnues alliée au bagage symbolique et historique du chamanisme.

Le chamane est « le plus vieux métier du monde. » Des imaginaires de la Pythie, des prêtres mésopotamiens fondateurs de l’astrologie ou les traités du dharma proposant une approche cosmogonique de l’humain, l’invisible a toujours été intégré à notre vie communautaire. Le chamanisme est un mot d’origine russe, du toungouse šaman, dont la prononciation et l’évolution de l’orthographe ont donné naissance à shamanism et « chamanisme ». Le mot šaman partage une racine avec sramana ou samana, mot pâli, langue indo-aryenne voisine du sanskrit… Si cette association longtemps débattue a été rejetée par la communauté linguistique, la liaison interroge.

Dans son article, « Le problème du chamanisme » (1946), Mircea Eliade rappelle ce rapprochement qui semble troublant étant donné les similitudes entre les mots issus du Mana polynésien et ceux utilisés par les cosmogonies du monde entier qui nomment ce principe le QI / Ch’i (Chine / Japon), les cinq souffles de  apāna, prāna, samāna, vyāna  et udāna (Inde), le nyiama (Dogon), le önd (mythologie nordique), le tonalli (Mexique),  le newen (Mapuche), le hijmor  (Mongol), le ruh (le souffle de vie insufflé à Adam dans le Coran), la racine spiritus (Ancien testament, Bible), le ma’na en arabe, principe de transmission sacrée, le pneuma issu des traditions gauloises et druidesques.

« Le problème des influences extérieures qui ont pu éventuellement s’exercer sur le chamanisme ne peut se réduire – comme on l’a quelque fois pensé – à celui de l’origine du mot “chaman”. (On se rappellera que ce vocable nous vient, à travers le russe, du toungouse šaman, le terme correspondant étant, dans les autres langues nord-asiatiques, le jakoute ojun, l’altaïque кam, дam, le turco-tatar kam, le mongol kami.) La dérivation du toungouse šaman à partir du pâli šamana (< skr. šramaná) – par l’intermédiaire du chinois ša-men (simple transcription du mot pâli) – , acceptée par la majorité des orientalistes du xixe siècle, a été néanmoins mise en doute d’assez bonne heure (en 1842 déjà par W. Schott, en 1846 par Dordji Banzarov) et repoussée par J. Németh en 1914 et par B. Laufer en 1917 1. »

 

Derrière le mot chamane se joue le rapport de l’humain à un principe supérieur, un rapport sacré au monde qu’il soit une croyance, une preuve scientifique ou une émotion. En vivant le chamanisme polynésien, j’ai ouvert les portes de l’invisible devenu visible (le titre de ma thèse). Je sais combien ce monde choque, génère des jugements voire des insultes en particulier depuis le COVID qui a polarisé les opinions, interroge, fascine ou nourrit. Il pose la question de la foi, du respect de la religion et ses textes et du respect des pratiques païennes ou ésotériques.

 

Il revient à chacun d’y poser son regard, rappelons ici que la communication est le fait du Prince (de Machiavel) ; du mystique Rasputin ;  des spin doctor américains ou anglais ; des conseillers en éléments de langage des sphères politiques ; du gourou à la fois guru, professeur indien et mot des sectes ; le quatrième pouvoir dont les médias appartiennent aux grandes fortunes de notre monde... ou est-ce la force des Jedi ?

Bienvenue dans notre maison de communication à l’intuition pragmatique.

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« Une excellente porte d'entrée au chamanisme de Polynésie, à travers des citations historiques et anthropologiques, des techniques de guérison, et bien sûr les piliers du Mana, concept si délicat à définir, ainsi que le cheminement initiatique de l'autrice. »

Florian,

Coup de cœur FNAC

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