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Karma, sagesse ancestrale

Selon l’étymologie, le karma est « car », la suite des conséquences de nos actes. Il est le « ksar », le château où se stocke les énergies. Il est « kara » ou « care », ce qui est chérit et aimé. Il est « carme » à la fois carmélite qui rend hommage quotidiennement au divin par le chant et carmel, le chameau, celui qui raconte le destin dans Les trois princes de Serendip et plus tard, celui de Zadig. Il est le charme, celui de Carmen qui célèbre l’enfant de Bohème, l’imprédictible amour qui opère sur un être. Il est « karman », l’acteur du présent… Un nom digne d’un héros des Avengers qui aurait le pouvoir de libérer des perceptions, des filtres de l’égo construit, des héritages pesants.


Il est « karuna », le guérisseur en hawaïen. Il est Karli, la déesse de la transformation et la destruction. Il est « kerma », le figuier, l’arbre de la résistance, de la fécondité et de la survie. Il est « karim », généreux. Il est « kamma », caste et « kama », le plaisir du Kama Sutra. Il est « Baba Kama », la Loi du Talmud qui érige les sanctions quand la loi est bafouée. Il est « karma pa », l’ensemble des actions rituelles pour se libérer. Il est le lien fondamental entre présent et passé, passé et futur, présent et prochain présent.


Il est « utu » en polynésien, la loi de la réciprocité et « muru », la loi de la récolte en maori néo-zélandais. Il désigne fondamentalement le mental, nos croyances et notre capacité à changer le regard sur ce qu’elles nous apprennent des structures qui nous font vivre.


Le karma est la série des liens qui nous enseigne la conscience d’être, la conscience individuelle et la conscience collective. Il est l’illustration de la solidarité énergétique. Il nous éclaire sur sa réalité... Il n'existe que des mémoires cellulaires venues nous enseigner la sagesse et l'essence même de l'amour.

Fleur humide

Considérations chamaniques

‘Ia Ora Na,

J’ai commencé cette série avec le confinement du coronavirus autour d’un rendez-vous quotidien appelé « Pétales de Lumière. » Au début, quand j’ai reçu les informations sur ce programme, j’ai eu du mal à comprendre de quoi il s’agissait. Puis, le premier jour, j’ai reçu des informations sur Imeta, une femme lituanienne qui m’a enseigné sa sagesse autour des rituels de la Terre. La plongée dans les mémoires karmiques s’est avérée une quête historique incarnée par des êtres de lumière venus nous enseigner des secrets de vie, des rituels de bien-être et des regards sur notre Humanité.

Ces pétales de lumière illustrent la solidarité énergétique.

La solidarité énergétique ou la libération ici et maintenant

A l’heure des derniers changements planétaires, nous sommes invités à penser en termes de solidarité énergétique. Répétition d’épidémie, effondrement économique, crise écologique, disparités sociales… Nous entrons dans une ère de libération, une ère de manifestation où la conscience éveillée accède à la guérison, l’être et le présent. Cette ère nous détache du passé. Elle s’oppose fondamentalement aux conceptions anciennes que la construction du « karma » nous a enseigné et peut nous révéler ici et maintenant.

Longtemps le karma a été perçu comme une série d’actes linéaires, une série de vies qui s’accumule, une longue étape de libération. Aujourd’hui, le karma est le présent. Il est dissolu. Horizontal, vertical, transversal et cyclique, il nous enseigne les lois fondamentales de la libération de notre corps-esprit, de notre âme et de notre être sur Terre. Il célèbre la joie d’être, la joie du corps, de l’esprit et de l’âme.

Aujourd’hui, nous apprenons le lien et les liens entre les mémoires portées par nos corps. Au-delà de l’éveil, nous sommes poussés à la guérison énergétique individuelle et collective.

La solidarité énergétique : être responsable corps et esprit

La solidarité, ce lien avec l’autre, ce soutien mutuel qui fait la cité, l’Humanité et le vivre ensemble. La solidarité énergétique rappelle que nous sommes tous liés les uns aux autres par des attaches invisibles. Nous formons un grand ensemble bien souvent représenté par des faisceaux lumineux. En travaillant sur le karma, nous travaillons sur ce réseau au présent. Nous nettoyons des blocages, libérons des mémoires, ravivons l’énergie de notre corps.

Cette guérison énergétique signifie la prise de conscience de notre héritage, accepter pleinement que nous le portons et l’identifier pour mieux le libérer. Avec le coronavirus, beaucoup de jugements circulent sur le système capitaliste, la pollution de la planète, les origines de notre Planète.

En incriminant notre passé, nous nous accusons nous-même, nous coupons nos racines. Le changement énergétique nous incite à nous engager dans une guérison solidaire et des karmas de notre société. A l’heure où nous souhaitons manifester une nouvelle ère, l’apprentissage de la solidarité énergétique nous tourne vers les valeurs fondamentales du lien à soi et des liens à l’autre. Pour apprendre ces liens, découvrons les neuf karmas principaux.

 

L’apprentissage des karmas ou des liens énergétiques

Bien longtemps, le karma s’est bâti sur la compréhension et l’apprentissage d’étapes de conscience que nous pourrions délimiter à neuf symboles.

  1. Le karma est primitif. Nous sommes aux temps de l’ère glaciaire où l’homme doit survivre dans le froid et la neige. Il tue l’animal pour se nourrir du sang, le sang qu’il croque à pleine dent et qui signifie l’appétit de la vie. En s’éveillant à la conscience, il réalise qu’il tue son prochain. L’animal symbolise le prolongement de son âme. L’homme apprend l’unité fondamentale avec tous les éléments : humain, animal, végétal, subtil…

  2. Le karma est sexuel. Il établit l’homme et la femme comme deux êtres fondamentalement égaux. Notre société a pensé les deux sexes en fonction d’attributs créant un féminin et un masculin pervers à travers des stéréotypes de genre. Le karma sexuel transmet la dynamique du féminin et masculin sacrés, nous sommes « féminin et masculin. » Avec une incarnation, nous choisissons un corps qu’il soit homme ou femme pour expérimenter l’alchimie fondamentale.

  3. Le karma mystique. L’être découvre la capacité à se ressusciter et renaître de ses cellules. Pierre philosophale, alchimie, résurrection… Les mystères de l’univers résident dans la chambre du corps et l’activation des organes sacrés. L’homme découvre qu’il peut changer de corps et d’esprit en apprenant à se connaître.

  4. Le karma magique. Longtemps discriminés, les sorciers, les chamanes, les devins… les porteurs des messages de l’univers ont été incompris. Ces médiums témoignent de la vie après la mort et d’une réalité « surnaturelle. » Nous apprenons que l’homme est à l’image de l’univers.

  5. Le karma éternel. Il enseigne l’amour pur, entier et profond de tout être vivant. Il casse les limites et les séparations de l’amour « inconditionnel » pour l’amour ici et maintenant, éternel et présent.

  6. Le karma du sang. Chaque être s’incarne sur Terre pour vivre dans une structure, une famille, une société afin d’apprendre, retrouver des liens, expérimenter des émotions. La guérison qui s’opère à travers les liens du sang renforce la libération.

  7. Le karma sacré. Chaque corps est limité et illimité. L’incarnation permet d’envisager la dissolution de l’égo. Ce rapport renvoie à la simplicité de l’être et à la joie de vivre. Il remplace le fardeau de l’expérience, le culte de la souffrance qui répète la mort voulue par l’humain.

  8. Le karma de soi. Chaque être apprend qu’il est essentiel de se connaître, de s’aimer, de s’accorder le temps d’être. Il enseigne « Je suis. »  

  9. Le karma du présent. Chaque être est ici en chaque instant. Il est sans attente, il est accueil dans la gratitude. Ce rapport ramène à l’amour de soi, il a été remplacé par l’amour inconditionnel porté à soi, à l’intérieur et à l’autre, à l’extérieur.

 

A travers les karmas, nous apprenons la solidarité énergétique, nous intégrons profondément que nous sommes liés les uns aux autres.

Les « pétales de lumière » sont devenues une compilation extraordinaire de récits de vie et une manière de resusciter des croyances, des pratiques énergétiques et des approches de la vie qui ont été détruites par les différents changements de perceptions de notre société qu’ils soient religieux, économiques, sociaux ou culturels ! Si beaucoup de pétales évoquent les effets de la colonisation religieuse, d’autres facteurs ont contribué à la disparition des rites qualifiés de païens. Ces témoignages ressuscitent à bien des égards, les mémoires de notre civilisation. Ils nous enseignent combien les événements chamboulent les relations humaines, combien ils affectent le regard sur soi, sur la vie et sur l’autre. Ils sont invitation profonde à réaliser combien l’autre est toujours le prolongement de nous-même. Ils appellent à la lumière, la sagesse de l’amour et de la compassion.

Prenez soin de vos histoires,

 

Céline

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